Quelques oeuvres de Liette Lavoie ( 2e partie )

La source Coulombia de la paroisse de l'Épiphanie
Depuis des temps immémoriaux, jaillissait, dans ce secteur du Bas-de-L’Achigan, une source d’eau saline que l'on disait d’une qualité exceptionnelle. En 1913, le terrain entourant cette source fut acquis par un certain Paul O.Coulombe qui l’exploita avec ses six fils pendant 35 ans sous le vocable de la «SOURCE COULOMBIA». Bien que, suite à un léger éboulement, la source se soit tarie depuis plus de cinquante ans et que la maison familiale des Coulombe ainsi que et les installations de cette petite industrie jadis prospère n’existent plus, le nom de cet endroit est encore bien vivant dans les mémoires…

Original: 16x20 pouces, fusain et encre de chine
Auteur: Liette Lavoie, artiste peintre, © copyright 2004
Texte: Jocelyne Laurin-Prouxl

 


La rivière de L’Achigan, qui décrit un méandre en plein centre du Village de L’Épiphanie, servit longtemps de chemin d’hiver aux riverains de la Paroisse. Tant ceux habitant du côté de Mascouche-St-Roch que ceux venant du côté de l’Assomption empruntaient le tracé de la rivière afin de se rendre au Village pour y accomplir leurs devoirs religieux et autres
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'' Promenade en traineau à L’Épiphanie '' .
En arrière plan, le pont Gosselin vers 1955.
inspiration d’une photographie d’époque prise par Albert Laferrière.

Promenade en traineau sur le rivière l'Achigan à l'Épiphanie vers 1955

Original: peinture à l’huile 16 x 20 pouces.
Auteur: Liette Lavoie,
artiste peintre, © copyright 2004,

 

Le petit Tardif faisait la navette entre l'Assomption et l'Épiphanie
Pour le gros village voisin de L’Assomption, qui comptait à l’époque de nombreux artisans et industriels de même qu’un important collège, l’absence d’un train se révélait problématique. Bénoni Tardif tenta de régler ce problème en créant un tronçon reliant L’Assomption à la gare de L’Épiphanie. C’est ainsi qu’entre 1887 et 1903, une petite voie de transport ferroviaire très locale d’une longueur de 3 milles et demi, appelée le « Petit Tardif » , serpenta la campagne. Lorsque la neige encombrait la voie, les passagers pouvaient être sollicités pour pelleter à la mode de chez-nous.

Original: peinture à l’huile 16 x 20 pouces.
Auteur: Liette Lavoie, artiste peintre,© copyright 2004. Texte: Jocelyne Laurin-Proulx

 


Une première voie ferrée, le C.P., traversa L’Épiphanie en 1879. En 1904, une deuxième s’ajouta, croisant la précédente. Les trains de L’Épiphanie desservirent aussi la population des nombreux villages voisins, faisant de nos gares des points tournants pour le transport des voyageurs devant se rendre à Montréal et à Québec. Elles se révélèrent fort utiles aussi pour le trafic des marchandises et de la poste. On aperçoit ici la gare du «GRAND TRUNCK RAILWAY», ancêtre du Canadien National, telle qu’elle apparaissait à L’Épiphanie au début du siècle dernier.

Original: 16x20 pouces, fusain et encre de chine
Auteur: Liette Lavoie, artiste peintre, © copyright 2004
Texte: Jocelyne Laurin-Prouxl

gare du «GRAND TRUNCK RAILWAY», ancêtre du Canadien National, telle qu’elle apparaissait à L’Épiphanie au début du siècle dernier.